Fin juin
Entre cueillette et cousette
Aujourd'hui, j'ai eu envie de sortir mon dernier coupon de Mitsi grâce à la robe de Lilia et aux jolies photos de sa maman. J'ai finalement pris un livre bien connu et délaissé les petits nouveaux. Je me suis appliquée à ajouter des pinces et autres plis plats pour éviter le côté laaaaarge de la plupart des modèles japonais. Pendant ce temps, il y avait Pirates des Caraïbes au cinéma et une petite fille qui s'amusait à fleurir la maison avec des vases de fortune. Demain, ma robe sera prête mais je crains qu'elle ne soit encore trop large.
On dirait l'été
On coud sur la terrasse/ Je louche sur la très jolie bobine de ruban de ma voisine (je l'aurais bien chipée, celle-là)/ On s'est lancées dans la C du 270/ On se croirait en vacances/ Et en été/ Peut-être même au mois d'août/ Mais demain il y a école/ On reprendra les ciseaux la semaine prochaine!
rOse
Aujourd'hui j'étais bien décidée à prendre du temps pour répondre aux commentaires des unes et des autres, mais j'ai vite reculé devant l'ampleur de la tâche parce que j'ai laissé trop de messages de côté, dans l'idée d'y répondre à un moment ou à un autre. Je vous dis donc juste merci ici pour tous les mots agréables que j'aime beaucoup lire quand je me pose devant l'ordinateur. En ce moment, on passe plus de temps dehors. Il y a une lumière apaisante le soir sur les murs, et je ne m'en lasse pas. Je vous fais partager un peu de mon rose pour entamer joyeusement la deuxième partie de la semaine qui commence demain;-)
Une partie de campagne
On a retrouvé le sud et, ce dimanche, on a un petit peu tout mélangé pour le plaisir de se retrouver. Pâques avec deux semaines de retard, cousinade, anchoïade, rigolade... et premières cerises! Le bébé de la famille a porté ses premières boucles d'oreille à 1 mois tout juste. Je crois qu'on s'est fabriqué de bons souvenirs;-)
Les cartables sont posés dans un coin, les
Les cartables sont posés dans un coin, les valises sont sorties mais pas encore tout à fait remplies.
C'est dimanche. Je suis en mode contemplation, après une dernière semaine agitée. La glycine embaume l'entrée, le rosier laisse éclore ses premières fleurs jaunes. Les iris poussent encore plus nombreux cette année. Tout semble être assorti dans ce jardin, et pourtant, je vous assure qu'a priori je n'aimais pas particulièrement le violet!!
Du printemps dans les tissus
Ce week-end, on a perdu le soleil. Mais retrouvé des amis très chers. Week-end pluvieux, week-end heureux.
Ce matin, j'ai décidé de m'occuper des tissus reçus vendredi. Une commande passée chez Cousette qui ne propose en ce moment que des motifs qui me font envie! Le soleil a hésité, puis a bien voulu pointer son nez, les tissus ont séché accrochés aux branches. Et je rêve à nouveau de robes légères!
[Merci pour votre enthousiasme motivant autour de la petite tenue vintage dans le billet précedent!!]
Inspirations (et motivation)
Qui dit vacances dit aussi un peu de tri. J'ai repris tous mes livres japonais pour femme (et délaissé un peu les livres pour petites filles car la garde-robe de la myrtille me paraît déjà bien étoffée pour la belle saison) ET j'ai décidé de choisir quelques modèles pour moi. Des blouses, surtout. Un pantalon droit en lin, quelques robes, un tablier aussi. Et peut-être une jupe. Ce billet est un pense-bête pour moi-même. Je me suis fait toute une liste de vêtements à coudre. Ce billet servira à me motiver. Si je ne m'y mets pas plus vite, c'est aussi parce que je suis toujours en train d'hésiter sur les tailles qui, d'un livre à l'autre, sont pleines de surprises. Ce serait évidemment plus simple si j'étais taillée comme une Japonaise! Ce matin, j'ai 'étudié 'le petit haut 05 du livre 5 en me baladant chez les Japan Cuture Addicts. J'ai essayé de noter toutes les modifications à apporter (il taille grand, les manches peuvent devenir trop bouffantes si le tissu n'est pas souple...). OK, au travail! Dans quel tissu vais-je bien pouvoir coudre ma première blouse de la saison?
Tiens! La pluie commence à tomber.
On pourrait presque manger dehors
"On pourrait presque manger dehors." La phrase vient toujours au même instant. Juste avant de passer à table, quand il semble trop tard pour bousculer le temps, quand les crudités sont déjà posées sur la nappe. Trop tard? L'avenir sera ce que vous en ferez. La folie vous poussera peut-être à vous précipiter dehors, à passer un coup de chiffon fiévreux sur la table du jardin, à proposer des pull-overs, à canaliser l'aide que chacun déploie avec un enjouement maladroit, des déplacements contradictoires. Ou bien vous vous résignerez à déjeuner au chaud - les chaises sont bien trop mouillées, l'herbe si haute...
Mais peu importe. Ce qui compte, c'est le moment de la petite phrase. On pourrait presque... C'est bon, la vie au conditionnel, comme autrefois, dans les jeux enfantins: "On aurait dit que tu serais..." Une vie inventée, qui prend à contre-pied les certitudes. Une vie presque à portée: à portée de la main, cette fraîcheur. Une fantaisie modeste, vouée à la dégustation transposée des rites domestiques. Un petit vent de folie sage qui change tout sans rien changer...
Extrait de La Première gorgée de bière et autres plaisirs minuscules, Philippe Delerm
Ce midi, nous n'étions que deux, le soleil brillait et semblait nous rappeler que l'an passé nous avions déjà déjeuné dehors la première fois en janvier. On ne s'est pas posé la question très longtemps. Le premier déjeuner dehors, c'est toujours une fête! C'était très agréable, même si ce soir nous sommes bien emmitouflés au chaud à l'intérieur. Ce n'est encore que la chandeleur!