(hum, ce titre!)

S'il y a une chose qui m'amuse particulièrement avec Instagram ( et je ne suis pas la seule!), c'est de photographier les jolis sols en carreaux ciment croisés au hasard des balades. Les deux premiers sont marseillais. On en croise de merveilleux dans les entrées d'immeubles anciens, parfois entrouvertes. Les deux derniers, je les ai photographiés ce week-end à Arles. Et ma collection de clichés ne fait que commencer!

Cet après-midi, j'ai cousu une nouvelle robe à manches ballon de la Droguerie, largement modifiée, mais le tombé ne me satisfait a priori pas. La myrtille n'étant pour le moment pas là pour les essayages, j'en aurai le coeur net plus tard. En attendant, j'ai voulu faire le point sur les robes toutes simples que je lui ai cousues ces dernières années et le verdict est sans appel. Le modèle de Citronille (modifié et simplifié lui aussi) tombe plus joliment. L'encolure est plus gracieuse et les manches 'ailettes' sont plus légères que les manches ballon. 

La prochaine de la collection sera donc une Marie de Citronille. A moins que je ne replonge le nez dans mes jolis livres japonais!

Tandis que ce gros ours trouvé sur un vide grenier et prénommé Violette remporte tous les suffrages dans le coeur de la myrtille (au détriment de la jolie HTSY à laquelle il/elle chipe tous les vêtements même si ce n'est pas vraiment sa taille...), je continue sur ma lancée avec un nouveau projet couture. Une nouvelle robe à manches ballon, modifiée, raccourcie et ajustée, coupée dans ce Liberty Tatum très frais, retrouvé bien caché au fond d'un panier.

Les gambettes sont encore bien blanches mais la robe est tout à fait de saison, une fois que le soleil entre dans la maison et inonde la terrasse. Pour ce modèle, donc, j'ai choisi la tunique à manches ballon de la Droguerie, allongée en robe, taillée en 8 ans mais toujours très large (note pour la suivante: enlever un centimètre sur la pliure). Le tissu est une bonne surprise croisée chez Eurodif, la coiffure est faite à la va-vite et les yeux sont encore remplis du sommeil du dimanche matin!

Le soleil brille, la brise est douce. Quel bonheur de penser à la garde-robe printanière! Pour ouvrir la saison, voici le retour de la robe à manches ballon de la Droguerie dont le patron est tout ce qu'il y a de plus simple et efficace. Pour le choix du tissu, j'ai choisi de marier le coton jaune à pois trouvé chez Eurodif à un biais marine fleuri trouvé il y a bien longtemps sur le marché (du temps où ma copine Emilie et moi nous y retrouvions tous les jeudis;-). Cette association donne un air très 60's à la robe, je trouve. Et puis j'ai ajouté une poche à droite car il y a toujours mille et un trésors à ramasser et à conserver sur le chemin ou dans la cour de l'école! 

A suivre, des photos de la première robe printanière portée, lorsque la myrtille sera de retour de son escapade. 

Puisque le temps se prête aux petites robes, aujourd'hui c'est décidé, ce sera couture! J'imagine bien une robe à manches ballons dans ce tissu jaune trouvé au hasard de mes pérégrinations bretonnes. Pour ce qui est des chaussures, la myrtille a sa paire de Bensimon mi-saison. le printemps peut s'installer!  

Aujourd'hui, nous avons retrouvé Marseille sous son plus beau jour. Nous sommes allés admirer la nouvelle exposition à la Vieille Charité, Visages. Riche et inspirante, la rétrospective mériterait d'être revue un jour de moindre influence pour prendre le temps de découvrir chaque tableau, chaque oeuvre, sans bousculade. Peu importe, on a aussi profité de cette journée ensoleillée pour saluer Le Panier, sa Major, le Vieux Port et notre majestueux  MuCEM! 

En Bretagne sous la pluie, c'est aussi l'occasion de plonger dans les bacs à livres pour retrouver le merveilleux la Petite Fille et La Pluie de Milena Lukesova, illustré par Jan Kudlàcek. Un livre désormais épuisé je crois, mais fabuleux pour égayer les jours de pluie. Et sinon? Les prunus sont en fleurs mais les fleurs s'envolent avec le vent. L'air est frais et iodé, les promenades sont vivifiantes, la lumière fait défaut, je flane au grè des brocantes et les robes en Liberty sont sagement pliées dans la valise en attendant notre retour prochain à Marseille!